Journal de bord de l'équipage 2018
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11/06
~ Cap vers les Baléares ~
13/06
La houle est au rendez-vous, et avec elle le mal de mer. Florian et Marine sont les seuls à pourvoir rester plus de 5 minutes dans le bateau sans être malades : ils sont donc de corvée de cuisine (ça a du bon le mal de mer) ! Pour les autres, on ne reste pas longtemps sur le pont en dehors des quarts. On passe le plus clair de notre temps à fixer l’horizon le plus loin possible et à respirer de grandes bouffées d’air. On trouve chacune un aliment qui nous ouvre l’appétit malgré la nausée. Pour Marie c’est œuf à la coque en toute circonstance, et soupe de poisson avec ses petits croûtons à l’ail : miam !
12/06
Aujourd’hui on prépare le bateau pour repartir en mer. Hé oui, ça fait un petit bout de temps qu’on est en escale, et on a pas mal de boulot avant la prochaine traversée : pleins d’eau potable, ravitaillement, nettoyage du bateau, pleins de gaz oil, remplissage de la cuve d’eau douce, et surtout, choix de la zone d’échantillonnage ! Le temps perdu à attendre la bonne fenêtre météo en Galice nous rattrape. Nous devions partir faire une boucle d’échantillonnage vers les côtes italiennes à cette période, mais en regardant de plus près, nous n’aurons surement pas le temps d’aller très loin au sud… Dommage car les gyres sont en Sardaigne ! Il y a aussi de magnifiques gyres à l’Est des Baléares… Allez, on opte pour les Baléares, même les prévisions météo ne présagent pas que du beau temps ! On cale tout dans le bateau pour éviter la casse avec la houle qui nous attend à l’extérieur du port, et c’est reparti matelot, la mer nous appelle !
14/06
Petite balade sur le Roc de Monaco, puis on part visiter le fameux aquarium. On y rencontre le personnel de l’Institut Océanographique, qui soutient Sea Plastics depuis sa création en relayant nos campagnes de communication ! On a la chance de pouvoir visiter l’aquarium de Monaco, et on envisage même un événement à l’Aquarium pour les années à venir…
On avance bien. La houle est le bon sens et le vent nous pousse de l’arrière. On a quand même l’impression de faire du surplace ! Aujourd’hui, on arrive au niveau d’une zone de prélèvement. C’est la première fois qu’on doit plonger le filet dans des conditions pareilles : ça va être sportif ! On stoppe le bateau, qui est alors à la merci des vagues. On gigote dans tous les sens, ce qui n’améliore pas la nausée générale. S’est est trop pour Sarah quand elle ajoute les 10 ml de formol aux échantillons. Enfin, the job is done, on remet les voiles vers de nouveaux horizons, et on prie pour que cette houle se calme pendant la nuit…
15/06
On s’est bien fait secoués pendant la nuit, la houle n’est pas tombée. Enfin, ça commence à se calmer (ou bien on s’est amarinés…), l’appétit revient et on recommence à sortir sur le pont en dehors de nos quarts. On lève le nez vers les étoiles, le ciel à bien changé depuis notre départ de Bretagne ! On verra bientôt le triangle d’été et le Cygne apparaître dans le ciel !
16/06
On passe 3 heures à faire la vaisselle, car avec cette houle, même les plus amarinés d’entre nous n’ont pas réussi à rester assez longtemps en équilibre dans le bateau pour nettoyer les assiettes et les plats qui s’empilent depuis 3 jours. On mange un bon repas chaud, et demain on arrive à terre !
17/06
Terre en vue moussaillons ! Seulement, le vent arrive pile de la cote, et Le Labo n’est pas réputé pour remonter au vent. On tire quelques bords avant de passer au moteur pour l’arriver à Minorque. Marine à la manœuvre, on arrive dans la soirée à Port Mahon, et maintenant on a presque le mal de terre. On mange un vrai repas dans le carré avec tout l’équipage, et on passe une vraie nuit dans des couchettes sèches et immobiles… un bonheur !