Journal de bord de l'équipage 2018
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Marie arrive pour son quart : pas de vent. Elle a juste le temps de s'habiller que Florian crie "Marie dépêche". En 1 min on se retrouve sous un nuage avec 30 nœuds de vent au près. On prend plusieurs ries. Puis le vent se calme d'un coup, on est toujours au près et pas manœuvrant. On fait un tas de virements, empannages, virements, empannages pour trouver une allure qui convienne à notre Labo. 4 h de quart ça passe vite finalement quand on s'amuse !
01/05
~ SOS au large de Barcelone ~
05/05
C'est l'heure d'envoyer des SOS pour trouver un décanteur sur Barcelone, on a enfin du réseau. Après une éternité passée au téléphone, il faut se rendre à l'évidence, on n'en trouvera pas là. Mais ce n’est pas grave, Lucie notre dernière coéquipière en trouve en France et va nous la rapporter lundi. Autre problème à résoudre maintenant : comment fait-on pour arriver au port avec notre Labo de 15 tonnes sans moteur ? Après une seconde éternité passée à appeler les 3 ports de Barcelone, le service des secours, une boîte privée de remorquage et encore les 3 ports de Barcelone, c'est bon, on se fera remorquer. A 2h du matin, 0 nœuds de vent depuis une troisième éternité. Impossible de manœuvrer le bateau qui dérive lentement vers la digue. On appelle finalement les secours qui nous remorquent jusqu'au port Olympique. Arrivée à 5h30 du matin à Barcelone. Cette journée aura-t-elle vraiment durée 24h ?
03/05
Dans la nuit, on passe en plein cœur d'une zone supposée concentrée en plastique. On réalise notre premier prélèvement de plastique au filet fermant, à 4h dans la nuit. Au matin, il fait un temps superbe, deux dauphins nous suivent depuis une heure et on sort l'hydrophone. Tout va pour le mieux ! Le soir, on tourne au moteur, jusqu'à ce qu'il s'emballe... On coupe tout, Sarah se contorsionne pour chercher la panne et nous annonce que le décanteur a explosé. On est au milieu du Golfe de Valence, sans réseau pour prévenir quiconque, sans vent pour avancer vers notre cap, les batteries seront bientôt à plat s'il continue de pleuvoir et le routage nous informe que nous serons à Barcelone dans 2 semaines. MedSeaLitter, ça parait compromis vu d'ici.
06/05
Réveil difficile par les agents du port à 10h qui veulent qu'on bouge maintenant. Ils ne sont ni aimables ni compétents. Après un bon quart d'heure coincé dans les pendilles sans qu'ils ne veulent changer de manœuvre, on arrive finalement à s'amarrer.
Note zéro déchet :les fruits et légumes de saison!
On passe devant les côtes andalouses et notre regard est attiré par de grandes lignes blanches. Ça ne ressemble pas à des villes... Marine prend les jumelles. Ce sont les fameuses serres pour que l'on puisse manger des tomates sous plastique même en hiver. On regarde un peu nos livres zéro déchet pour acheter uniquement des fruits et légumes de saison : ça évite d'acheter des fruits et légumes pas très murs, et qui ont traversé l'océan transportés dans de grands cargos à moteur pour arriver dans notre assiette!
02/05
Pêche fructueuse : zéro poisson, un sac plastique...
07/05
Réveil encore difficile par les agents du port qui croient qu'on n'a pas payé la première nuit parce qu'ils ont perdu la facture... Mais le moral est au beau fixe, Lulu arrive cet après midi, en plus du nouveau décanteur. A 23h, le moteur ronronne de nouveau. Demain, on reprend la mer, l'équipe au complet !