Journal de bord de l'équipage 2018
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Grand départ en équipage complet. Le moteur démarre au quart de tour mais on est quand même tendus dés qu'il grogne un peu. Flo nous prévient, il va y avoir du vent. Bon. Pour l'instant sur le Labo on a du mal à y croire. C'est pétole et moteur sous le soleil. On passe le cap, rien, mer d'huile. On continue sereinement mais Flo creuse de plus en plus ses sourcils.
08/05
~ Tempête dans le Golfe du Lion ~
10/05
Le vent a faibli, on réussi même à se faire de la semoule pour nourrir nos ventres affamés. Notre arrivée à Port-Saint-Louis-du-Rhônes se passe sans encombre, mais c'est le branle bas de combat à peine posons nous le pied à terre. L'après midi : tenue d'un stand pour le festival de la Camargue, conférence le lendemain, et dans les jours suivant conférence avec des classes de collège et lycée, et ateliers ludiques avec une classe primaire. On ne chôme pas pour notre retour en France !
03/05
Le vent se lève, ça commence à souffler fort : l'éolienne se prend pour un hélicoptère, les voiles tremblent (où ce qu'il en reste vu qu'elles sont de la taille d'un mouchoir de poche !) et le parcours entre le cockpit et la cuisine devient pire que Fort Boyard. La vaisselle oublie la gravité dans les placards et nous ce n'est pas mieux, c'est l'apesanteur et la chute à répétition dans les bannettes et notre estomac fait le yoyo.
Le vent se lève, ça commence à souffler fort : l'éolienne se prend pour un hélicoptère, les voiles tremblent (où ce qu'il en reste vu qu'elles sont de la taille d'un mouchoir de poche !) et le parcours entre le cockpit et la cuisine devient pire que Fort Boyard. La vaisselle oublie la gravité dans les placards et nous ce n'est pas mieux, c'est l'apesanteur et la chute à répétition dans les bannettes et notre estomac fait le yoyo.
Note zéro déchet
Pour une fois, pas de zéro déchet pour nous : impossible de recycler le filtre à décanter, et l'ampoule à décanter étant fissurée de partout, impossible à réutiliser. On a bien eu l'idée d'en faire une boule de noël, mais ça paraît compromis. Tant pis pour cette fois !
Au bout d'un moment, on a l'impression que ça se calme. Malheureusement pour nous, on n'aurait mieux fait d'attendre un peu: une énorme vague propulse tout ce qu'il y a dans le bateau. Marie est projetée contre un mur et se fait mal au pied, la table du carré se brise, la vaisselle n'en parlons pas, et je me cramponne au mât de peur de traverser tout le bateau. J'ai l'impression d'être dans une machine à laver, je ne sais pas combien de temps je suis sous l'eau, mais je dirais une éternité. Quand tout s'arrête, aussi vite que la vague est arrivée, on se rend compte qu'on a viré. La manoeuvre est rude, on a beaucoup de mal à revirer pour retourner au cap. On s'aide un peu avec le moteur et on finit par y arriver. Je vais me coucher, toute tremblante de peur et d'épuisement, le ventre vide depuis bien trop longtemps. En allant me coucher, je me dis que même un chantier est mieux rangé que l'intérieur du Labo.