Compteur de personnes sensibilisées :
J'aimerais commencer ce journal de bord par introduire 2 nouveaux compteurs, en plus de celui des personnes sensibilisées :
- Celui des poissons pêchés à la ligne depuis la jupe du bateau, qui reste lamentablement à 0 depuis le début de l'expédition, malgré les nombreux "ça pêche" qu'on entend plusieurs fois dans la journée
- Celui des pains-beurres (oui oui, ces 2 aliments sont devenus indissociables) mangés par l'équipe, qui explose exponentiellement.
Sur ce, voici les événements qui se sont produits dans la semaine du 14 au 20 avril.
Vendredi 14 avril
C’est par un magnifique lever de soleil que l'équipage du Five se prépare à faire la plus longue navigation depuis le début de l’expédition : 60 milles marins jusqu’à Barcelone.
Lever de soleil de ce vendredi 14 avril
La matinée commence fort : on réalise un échantillonnage AgroParisTech en tirant le filet Manta derrière le bateau pendant 3 fois 45 minutes. Pour la première fois depuis quelques jours, on récupère des échantillons non-saturés en méduse ou en plancton. Ça fait du bien au moral des troupes !
2 sirènes dans leur habitat naturel
Marie nous impressionne encore par sa capacité à dormir : elle ne resurgira qu’à 13h après avoir dormi 7h depuis le départ du bateau, après avoir déjà fait sa nuit de sommeil.
Fidèle à son poste de cuisinier, Maël nous cuisine des cakes salés. On commence à s’habituer : c’est un pur régal. Quand on lui demande la recette, il nous répond : “oh bah j’ai mis tout ce que j’ai trouvé dans le bateau”. Malheureusement, comme toute nourriture dans le Five, les cakes ne feront pas long feu.
Un coup de vent est prévu autour de la fin de journée, alors pour la jouer safe, Guillaume et Jean prennent la décision de mouiller à Blanes, où on restera jusqu’à 20h.
Mouillage à Blanes (avec Guillaume en pilote de drone)
Nuit entre le vendredi 14 avril et le samedi 15 avril
Première navigation de nuit pour l’équipage. De 21h à 6h du matin, le Five assiste à une succession de marins ensommeillés. C’est une ambiance particulière, que la plupart d’entre nous découvrent pour la première fois. La navigation à l'aveugle, le silence, l'eau noire, le ciel étoilé. Nous possédons chacun une frontale et on se déplace parfois jusqu'au devant du bateau lorsqu'il y a des manœuvres à réaliser sur les voiles. On doit alors s'attacher grâce à une longe à la ligne de vie qui s'étale sur chaque côté du bateau pour éviter de tomber à l'eau.
Même si le vent demeure timide, la navigation se passe sans encombre. L’équipage amarre à 6h20 sur le quai du port de la Marina Badalona.
À la suite de cette navigation, on discutera des choses à améliorer pour que les quarts de nuit s'organisent efficacement et pour que, comme dit Maël "les batteries de l'équipe restent optimales". On se met donc d'accord sur une rotation entre nos trois marins expérimentés : Jean, Guillaume et Maël et une autre rotation indépendante entre Marie, Matthieu, Florine et Emma.
Samedi 15 avril
Après la navigation de nuit, l’équipage est retourné se coucher pour une grasse matinée bien méritée… sauf Florine, qui, levée depuis 5h, s'attelle déjà pour ranger le bateau et continuer les tâches associatives…. mais elle ne serait pas présidente de l’asso par hasard ?!
Jusqu’à 16h ce jour-là, chacun vaque à ses occupations puis 2 équipes se forment pour la soirée : Jean et Marie iront à un concert de jazz à Gérone, pendant que Florine, Matthieu, Maël, Guillaume et Emma prennent le métro jusqu’à Barcelone.
On se balade au hasard des rues dans le quartier gothique de Barcelone. Selon les préférences, nos protagonistes choisissent une crêpe ou une glace puis on se dirige ensuite vers le MACBA, qui présente un des spot de skate les plus connu du monde, d'après Matthieu.
Regardez comme ils sont mignons !
En ce samedi soir, on commence par prendre des bières et vins (selon les préférences) dans un bar de rock repéré par Guillaume. On déambulera encore un peu dans les rues avant de reprendre le métro pour rentrer, épuisés.
C'est un capot général dans le métro de Barcelone pour rentrer au port
La soirée de Marie et Jean a l'air de s'être très bien passé également. En prime, Marie s'est fait une nouvelle amie : Andrea, la chanteuse du groupe.
Dimanche 16 avril
L’équipage du Five se réveille doucement en ce dimanche matin, et se lance dans ses tâches associatives. Florine rédige le journal de bord, Matthieu, le Polar Step pendant que Marie et Emma s'attellent au post des 1 mois de l’expédition sur Instagram. Pour l’occasion, Marie rédige un joli poème, qui mérite sa place dans ce journal de bord :
Déjà 1 mois.
Embarqués, ballottés, déterminés.
On ne réfléchit plus, on fonce.
Entre la mousse et les remousses,
Vos petits mousses ont bien poussé.
1 mois.
On mesure la chance qu'on a.
Apprendre. Toujours plus.
Apprivoiser la mer et ses cumulus.
Jeter le filet, le récupérer, le nettoyer.
Pomper, classer, nouer, hisser.
S'émerveiller.
Des thons, oiseaux et ciels orangés.
1 mois.
Aux côtés de toutes ces personnes,
À transmettre ce que l'on vit,
À redonner ce que la mer nous donne,
L'envie.
1 mois et ce constat,
Il faut agir.
Alors merci à toutes celleux dont l'entraide,
Gonfle nos voiles à nous donner des ailes.
Comme vous pouvez probablement le sentir, le sentiment prépondérant en ce jour est la reconnaissance. Alors on vous le redit aussi ici : merci pour votre aide, pour ce qu'on vit depuis plus un mois. Cette aventure nous apporte au moins autant que ce qu'on donne pour elle. En voulant élever les consciences écologiques, on s'envole nous aussi.
Je m'excuse auprès de nos lecteurs pour cette parenthèse niaise, elle m'a échappée. Promis, je continue maintenant à relater les événements de cette journée :
Plus tard dans la journée, l’équipage SEA Plastics trouve enfin le temps de tourner son premier épisode de podcast ! Ce n'est pourtant pas mince affaire, alors que nos respos com sont prêts avec le micro à la table du carré, Maël trouve une motivation soudaine pour laver les toilettes pendant que Marie insiste pour faire chauffer de l'eau.
Une fois l'équipe installée, on fait un résumé du mois passé sur ce bateau : on en ressort nos anecdotes préférées, nos ressentis sur la navigation, nos convictions sur l'utilité du projet et nos attentes pour le reste de l'expédition.
Après cela, nos voisins de port, qui possèdent un très beau catamaran, viennent nous donner un pare-bat qu'ils avaient prévu de jeter (ce qui nous permet de mettre à exécution le troisième R de la règle des 5R : réutiliser. Si nos lecteurs ne sont pas familiers avec cette règle et souhaitent réduire leurs déchets, nous leur conseillons vivement de se renseigner). Ni une, ni deux, une heure plus tard, ils se retrouvent dans la table du carré, avec de la bière et des cacahuètes pour l'heure de l'apéritif. Après leur départ, nos jeunes moussaillons nourrissent l'espoir d'aller visiter le lendemain l'intérieur de leur catamaran.
Je préfère placer un spoiler ici pour éviter que nos lecteurs ne cultivent un espoir jusqu'à la fin de ce journal de bord : nous ne verrons malheureusement jamais l'intérieur du catamaran. Mais ne soyez pas trop déçu.es, d'autres aventures au moins aussi intéressantes attendent nos moussaillons.
Lundi 17 avril
Ce matin, l’équipe se réveille aux aurores. Florine, Marie, Matthieu et Emma prennent la direction du parking du port pour rejoindre Manuel, qui passe les prendre en camionnette. Direction : le lycée français de Barcelone pour sensibiliser 6 classes. Les 3 autres restent au bateau pour faire les courses, réparer l'artimon qui s'est légèrement déchiré, et autres bricoles nécessaires à la maintenance du bateau (et de son équipage !).
Lorsque nous arrivons au lycée, nous sommes très impressionnés par le cadre de vie de ses élèves : bâtiments neufs et bien équipés, plusieurs terrains avec palmiers, tables de pique-nique et casiers à disposition.
Ce sera trois classes de CM1 pour Matthieu et Marie et trois autres, de CM1 également, pour Florine et Emma. 157 personnes sensibilisées au total. Nous sommes très admiratifs par le niveau des élèves et nous sentons bien que nous touchons une sphère sociale particulièrement aisée. Tous au moins bilingues et très cultivés, ils enchaînent les questions pertinentes : nous avons l'impression de sensibiliser directement les chefs d'entreprise de demain.
La sensibilisation, ça creuse ! Alors Clarisse nous rejoint et c'est direction la cantine. Au menu : patatas fritas y judías verdes, autrement dit frites, haricots verts. Je me permets de vous le mettre en espagnol pour que vous ne vous humiliez pas comme Florine, Marie et Emma. En effet, lorsqu'elles essayent de commander en espagnol ce jour-là, c'est un mélange très approximatif d'anglais, de français et d'espagnol. Pas une pour rattraper l'autre. Heureusement que nous avons Matthieu, qui élève un peu le niveau.
Nous profitons de la pause déjeuner pour en apprendre plus sur le système scolaire espagnol et sur la manière dont le lycée français fonctionne. Cela nous donne des idées pour améliorer nos sensibilisations. Ce sont toujours les mêmes réflexions pour l'équipage SEA Plastics : comment sensibiliser efficacement le plus de monde possible en touchant en priorité les personnes les moins sensibilisées ?
Avant de rentrer, nous avons le droit à une petite interview par trois élèves de 5ème qui écriront un article pour le journal du lycée.
Vers 16h, nous rejoignons Jean et Guillaume au pied de la Sagrada Familia. Après avoir refait le monde autour d'un verre, c'est un tour de la ville : on passe par la Casa Mila et la Casa Batllo de Gaudí, la Rambla, El Born et la Barceloneta. Florine et Emma s'étant aperçues qu'elles étaient à Barcelone toutes les 2 au même moment en novembre 2021, elles se complètent pour faire la visite : Florine guide et Emma alimente avec quelques anecdotes sur la ville.
Florine, Emma et Marie se lâchent et font quelques achats à Barcelone. Pour la sensibilité de nos lecteurs, je ne révélerai pas la nature de leurs achats.
Après cela, Guillaume, comme à son habitude, nous dégotte un petit café sur la place...où nous serons pris du même dilemme cornélien que l'avant-veille : crêpes ou glaces ?
En rentrant, nous sommes accueillis par une merveilleuse odeur d'omelette de légumes, réalisée par Maël. On va se coucher rapidement après, fatigués de cette journée bien remplie.
Mardi 18 avril
Ce matin, on quitte le port de bonne heure (et de bonheur) : direction Valence.
Si vous passez la tête par la porte du Five en ce mardi 18 avril, vous assisterez à une scène de notre vie quotidienne : fidèle à son poste, vous trouverez probablement Maël en train de cuisiner des crêpes. Si vous n'avez pas de chance, vous regardez au moment où il fait tomber un œuf au sol. Matthieu coupe des oignons (en pleurant), pendant que Florine traite les mails (mais elle ne serait pas présidente par hasard ?!). Marie est le pont, pendant que Captain Bellot surveille le cap. Jean est en capot sur les banquettes du carré. Et moi, c'est en direct que je décris cette scène depuis la table à carte où j'y écris le journal de bord. Ai-je précisé que c'est du jazz en fond sonore ?
La mer est calme, la houle inexistante et le vent timide. En fin de matinée, Marie, qui sondait l'horizon, s'exclame qu'elle aperçoit quelque chose au loin. Si tout l'équipage espère que c'est un dauphin qu'elle aperçoit, c'est un fait un gros morceau de polystyrène. On se lance alors la mission de le récupérer, même si on sait que ce n'est qu'une toute petite goutte en comparaison à toutes les ordures qui sont déversées dans les océans. Maintenant, que nous savons que ce type de déchet met 1000 ans à se dégrader dans la mer, il est difficile de le laisser flotter.
Les moussaillons se mettent en position : Guillaume à la barre qui enchaîne les virements de bords pour positionner le bateau de sorte à ce que Jean, sur le pont, récupère le morceau de polystyrène avec une gaffe. Maël est sur la jupe, avec une épuisette, dans le cas où Jean raterait la cible. Après 2 tentatives, le morceau de polystyrène se retrouve à bord du bateau. Il fera la route avec nous jusqu'à Valence, où on le jettera dans la poubelle du port. On lui souhaite bonne continuation, en espérant qu'il ne finira pas à nouveau dans nos océans.
Après cela, c'est l'heure d'un échantillonnage pour OceanEye, avec Matthieu et Maël à la manœuvre.
De jolies couleurs orangées commencent à emplir le ciel. Nos camarades se retrouvent dans le cockpit. Pour une fois que Marie ne dort pas, elle est en pleine forme : alors nos amis se mettent à danser et rire en regardant le coucher de soleil. Ce sont surtout les filles qui, ce soir, sont prises d'une envie de chahuter. Elles vont vers la proue du bateau pour danser sur "Survivor" de Destiny's Child, rapidement rejointes par Matthieu et Maël.
Jean et Guillaume, en bon chef de bord et second, tiennent la barre et surveillent l'horizon. Avant que le soleil ne se couche totalement, ils se lancent dans la préparation de pâtes carbonara végétarienne. L'équipe s'affaire alors en cuisine pour les aider, ignorant qu'ils ne sont pas seuls...
En effet, sous la proue du bateau, 2 petits compagnons de voyage les suivent.
C'est Maël qui les remarque en premier, alors que l'un des 2 s'élance hors de l'eau :
- "Dauphins !!"
C'est alors une pluie déferlante de marins excités qui sort du bateau : vite, vite, vite, ils ne veulent pas rater ça !
Pouvez-vous apercevoir nos 2 nouveaux amis ?
Le 18 avril 2023 à 20h36 entre Barcelone et Valence le soleil disparaît derrière l'horizon. 7 petits marins comblés se retrouvent alors autour de la table du carré pour déguster les pâtes et relater les merveilleux événements de la soirée.
Nuit entre le mardi 18 avril et le mercredi 19 avril
Les quarts de nuit démarrent rapidement après. Comme la première nuit, le vent est trop faible, les baumes claquent et il faut régulièrement allumer le moteur pour avancer.
Il fait rapidement froid en pleine nuit au milieu de la mer, et le temps est long, alors on s'occupe comme on peut. On regarde les étoiles qui sont particulièrement belles ce soir-là : il n'y a pas de nuage et la côte est plus sauvage, rendant la pollution lumineuse assez faible. On éteint toutes les lumières à l'intérieur du bateau pour se diriger aux étoiles, on voit la Grande Ourse, Cassiopée... L'étoile polaire est à tribord toute : on se dirige plein ouest. On observe aussi les lumières autour de nous : on doit toujours surveiller, grâce aux lumières de navigation et au radar, que nous n'allons pas croiser la route d'un autre bateau. Chaque lumière est importante, alors on la catégorise, et on la surveille : point rouge qui clignote, point vert au loin, un éclat sur la côte, point rouge fixe qui signale un sommet...
Cette nuit-là, la mer ressemble au ciel. À l'horizon, la limite entre les 2 est presque invisible et, dans l'eau, des méduses phosphorescentes font office d'étoiles.
Mercredi 19 avril
Après avoir posé l'ancre vers 8h près de la côte pour se reposer quelques heures, l'équipage repart vers 11h : le vent est plus fort et nous permet d'avancer plus aisément.
On fait 2 échantillonnages grâce au filet Manta : un pour AgroParisTech et un pour OceanEye.
L'après-midi se passe tranquillement : vers 16h de l'après-midi, alors que Marie vient tout juste d'émerger de sa nuit, une comédie musicale s'installe sur le cockpit, voilà la scène à laquelle on assiste :
Matthieu est assis sur le toit du carré avec sa guitare, Florine et Maël chantent (pas du tout à fait juste si je peux me permettre) et Guillaume joue du ukulélé (en surveillant la barre en bon capitaine). Le vent a légèrement baissé depuis ce matin, et emporte l'air de la chanson "le capitaine de la barrique", repris par notre équipe.
Nuit entre le mercredi 19 avril et le jeudi 20 avril
Vous l'aurez deviné, c'est une navigation de nuit qui se prépare pour nos moussaillons. Il y a beaucoup de vent et le bateau gîte beaucoup : il est possible que dans les cabines, certains membres de l'équipage doivent s'agripper comme ils peuvent pour ne pas tomber de leurs lits...
Jeudi 20 avril
Après un échantillonnage OceanEye de bon matin, c'est à 12h30 que le Five passe l'entrée du port de Valence. C'est après une manœuvre un peu chaotique (encore une fois, nous ne détaillerons pas pour ne pas heurter la sensibilité de nos plus jeunes lecteurs) que les moussaillons s'installent pour manger une salade de lentilles. Ce qu'ils retiendront : ne pas faire de manœuvre précipitée lorsque l'on a faim, après une navigation de 50 heures. La faim, ça fait faire des bêtises !
Après une douche bien méritée, nous partons en ville (sauf Jean, qui préfère rester se reposer). Nous optons pour le bus, et vos 6 protagonistes se font encore remarqués : ils mettent au moins 5 minutes à rassembler leur petite monnaie et à acheter leurs tickets, pour le plus grand désarroi du chauffeur de bus...Désolés monsieur.
Quelle dream team !
Nous commençons par nous diriger vers l'Oceanogràfic de Valence (le plus grand d'Europe !) et la cité des Arts et des Sciences. Nous n'aurons pas le temps de les visiter, mais rien que l'architecture vaut le coup d'œil : c'est des bâtiments futuristes en forme de baleines et des miroirs d'eau que nous découvrons.
Des bâtiments en forme de baleines !
Une ville verte se dévoile à nous : des palmiers, des arbres centenaires et de jolis petits parcs, pour le plus grand bonheur de Maël, qui a tout le temps soif de verdure (ne vous en faites pas pour autant, il n'a pas encore saturé du bleu de la mer !).
Il fait bon vivre dans le centre historique, et cette fois, il n'y aura pas de dilemme : tout le monde opte pour une glace. La soirée sur Valence se termine par une petite bière et des tapas (que c'est étonnant...).
Cette fois, notre équipée sauvage a anticipé pour le retour : ils ont du liquide prêt pour le bus, puis c'est retour à la casa (enfin el barco). En sortant du bus, et sur le chemin du retour, ils courent sur la plage, rient, chahutent...il faut croire qu'après 50 heures sur un bateau, nos moussaillons ont besoin de se défouler.
C'est une équipe très fatiguée et beaucoup plus calme qui se retrouve pour manger. Et devinez qui dort paisiblement à côté de moi pendant que je conclus ce journal de bord ? C'est encore Marie... Bientôt elle ouvrira les yeux et nous nous installerons à table pour manger des mets raffinés à base de pains-beurres et autres délices, en refaisant le monde et en rigolant aux mêmes blagues qui nous font toujours autant rire... En attendant, laissons là se reposer, elle aura besoin d'énergie pour la semaine qui nous attend.
Je cède désormais ma plume à Guillaume, qui vous contera ses aventures qui, je le sais, seront pleines de rebondissements !
Aventure interessante! Bon vent les moussaillons et skipper ! Bises de Guérande